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Pour novembre 2023, en synthèse ce qu’il faut retenir : Le contexte macro-économique demeure globalement morose sur fond de fortes tensions géopolitiques, même si la croissance économique française évolue plus favorablement que celle de l’Allemagne qui entre en récession. Alors que le recul des prix alimentaires est continu depuis le printemps, le nouvel emballement du prix de l’énergie depuis la fin de l’été ralentit la baisse de l’indice général des prix.

Concernant l’élevage, la production de lait de vache des Pays de la Loire recule sensiblement depuis le début de l’année. Ce repli traduit le processus de décapitalisation bovine en cours, mais qui semble ralentir depuis l’automne pour les races laitières comme allaitantes. Le recul de la consommation de viande est limité par le dynamisme de la RHD car les achats des ménages reculent sensiblement sur un an. En production porcine, la demande sur les marchés extérieurs et export manque de dynamisme. En filières avicoles, la reprise des abattages de volaille de chair est encourageante après une année 2022 bousculée par l’IAHP. La reprise de la production d’œufs peine à satisfaire la demande soutenue par le contexte inflationniste. Les disponibilités reculent sur les marchés de la viande ovine et des produits laitiers caprins principalement en raison du recul des importations.

En production végétales, alors que les conditions météorologiques sont à nouveau très contraignantes pour implanter les céréales d’hiver, les marchés des céréales et des oléagineux sont globalement soumis à la pression des disponibilités chez les principaux producteurs-exportateurs. En viticulture, la récolte 2023 est un bon millésime avec des disparités selon les secteurs et surtout perturbée par le contexte climatique. Le secteur des pépinières bénéficie d’une demande plutôt soutenue en ce début d’hier, mais le contexte à la fois conjoncturel et structurel est plus compliqué en horticulture. En légumes, les températures élevées du début de l’automne ont créé un décalage entre l’offre et la demande. A l’heure du bilan de la récolte 2023 de pommes et de poires, les perspectives de la campagne de commercialisation sont plutôt encourageante

 


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